Avec un revenu annuel moyen de 270 euros par personne, le Burundi est le pays le plus pauvre du monde. 40 % de la population souffre de la famine. De plus, la densité de population y est six fois supérieure à la moyenne mondiale, ce qui entraîne une propagation très rapide de maladies comme la lèpre et la tuberculose.

Notre impact en 2022

Burundi

Depuis
1964

Représentant
Dr Michel Sawadogo

Budget
463.685 € vont à ce programme

Maladies prises en charge

Personnes diagnostiquées durant l’année

Lèpre
497

Tuberculose
7 670

Tuberculose multirésistante
47

Personnes affectées par une maladie accompagnées sur le plan socio-économique

Lèpre
1 350

Tuberculose
83

  • Ministère de la Santé publique Programme national intégré de lutte contre la Lèpre et la Tuberculose (PNILT)
  • Programme national intégré de lutte contre la Lèpre et la Tuberculose (PNILT)

Prise en charge des patients atteints de tuberculose multirésistante au Centre de Référence de Kibumbu

Action soutient la prise en charge de la tuberculose multirésistante dans le Centre de Reference de Kibumbu situé à une soixantaine de kilomètres de Bujumbura. Dans ce centre spécialisé, une soixantaine de malades sont dépistés et traités sous la supervision et l’appui d’Action Damien jusqu’à la négativation des crachats. Pendant la durée de l’hospitalisation, ils reçoivent 3 repas par jours, des couvertures et du matériel d’hygiène et des équipements pour les loisirs.

En 2023, Action Damien soutiendra le Programme National pour la mise en place des schémas entièrement oraux pour le traitement de la tuberculose multirésistante, mais aussi l’utilisation à grande échelle du diagnostic moléculaire pour augmenter la détection des cas manquants.

La lèpre est encore présente dans 6 provinces sur 18

Afin de soutenir la réinsertion socio-économique des patients atteints de lèpre, Action Damien en collaboration avec une ONG locale, met en œuvre des microprojets générateurs de revenus au bénéfice de 26 associations composées de près de 500 membres. Ces associations d’anciens malades de la lèpre pratiquent l’agriculture, font l’élevage de chèvres, entretiennent une caisse de microcrédits entre les membres, font la promotion de l’entraide sociale et contribuent à la sensibilisation et à la recherche des cas de lèpre dans la communauté.