Transfert des activités d’Action Damien au Népal à partir du 1er janvier 2025
Depuis 2017, Action Damien est présente au Népal pour y mettre en œuvre des projets visant à renforcer les systèmes de santé afin de mieux agir contre la lèpre et la tuberculose. Après les progrès considérables de ces dernières années, l’organisation transfèrera la gestion de ses activités dans ce pays aux autorités et aux organisations partenaires locales, et ce à compter du 1er janvier 2025.
Les réalisations d’Action Damien au Népal
À son arrivée au Népal en 2017, Action Damien a entrepris de renforcer l’offre de soins existante. Au cours des sept dernières années, l’organisation a engrangé d’importants succès, notamment dans le traitement de la tuberculose multirésistante. Nous avons ainsi introduit un nouveau schéma thérapeutique, plus court et entraînant moins d’effets indésirables.
Des initiatives ont aussi été lancées pour expliquer aux proches de patients atteints de tuberculose multirésistante comment contribuer au suivi du traitement. Des patients ont pu ainsi suivre à domicile leur traitement antibiotique, d’une durée de 6 à 12 mois, ce qui a eu un impact favorable sur leur bien-être général. Cette stratégie, introduite à l’échelle pilote au niveau local, sera étendue dans le futur à l’ensemble du pays.
Action Damien a ouvert trois centre médicaux dans lesquels du personnel qualifié assure les soins aux patients souffrant de la lèpre ou de la tuberculose. L’organisation a également rénové un centre de soins de santé et mis au point un système de référence fiable.
Recherche en santé mentale
En 2024, Action Damien s’est engagée dans une recherche de pointe – en collaboration avec l’ONG canadienne Effect Hope – sur la santé mentale des patients atteints de la lèpre. 300 patients ont ainsi été interrogés sur leurs symptômes de dépression, d’angoisse, d’autodénigrement et d’abus d’alcool. Le groupe de chercheurs analyse actuellement les données recueillies. Les résultats, attendus pour la mi-2025, fourniront de précieuses informations sur la santé mentale des personnes atteintes de la lèpre dans le monde. C’est la première fois qu’une étude de ce type est réalisée.