La tuberculose n’épargne aucun pays du monde. En Belgique aussi, cette maladie fait chaque année des victimes et touche principalement des personnes en situation de précarité, comme les personnes sans-abri ou sans domicile fixe, ou encore les migrants. Pour ces personnes, les seuls soins médicaux ne suffisent pas. Pour améliorer leurs chances de guérison, Action Damien et BELTA, le projet bruxellois de lutte contre la tuberculose, ont décidé d’unir leurs efforts. 

Fatima, 20 ans, est originaire de Syrie. Elle est arrivée en Belgique il y a six ans et vit depuis lors dans un modeste petit appartement. Elle a deux enfants nés en Belgique, Amina (23 mois) et Ayoub (10 mois). Peu de temps après la naissance d’Ayoub, Fatima a été prise d’une toux tenace. Elle se sentait faible et souffrait de douleurs musculaires. Elle a cru qu’il s’agissait d’une grosse grippe. 

Une vilaine chute à la maison l’a conduite à l’hôpital. Lorsqu’elle a expliqué qu’elle toussait déjà plusieurs mois, les médecins se sont alarmés. Une série d’examens et d’analyses, ont révélé que Fatima avait contracté la tuberculose. La radiographie a montré la présence de taches foncées sur ses poumons, signe que la maladie était déjà à un stade avancé. Fatima a immédiatement été mise en quarantaine dans une aile séparée de l’hôpital et s’est vu prescrire un traitement antibiotique d’une durée de 9 mois.  

Amina et Ayoub, qui avaient eux aussi été contaminés, ont été hospitalisés dans le service de pédiatrie. Fatima a beaucoup souffert d’être séparée de ses enfants et s’est fait beaucoup de soucis pour eux. En effet, ses deux petits ont mal supporté leur traitement et perdu pas mal de poids. Les médecins ont prévenu Fatima que son petit garçon, qui n’avait à l’époque que 4 mois, ne survivrait probablement pas. Fatima s’est sentie désespérée et a énormément pleuré. 

Mais heureusement, l’état de santé du petit Ayoub s’est amélioré.  Après quelques semaines, Fatima et ses enfants ont pu rentrer chez eux. L’équipe du FARES assurera toutefois leur suivi à domicile jusqu’à la fin de leur traitement. Fatima se sent bien entourée par l’équipe. Anna, l’infirmière, assure les soins à domicile de toute la petite famille. Chaima, l’assistante sociale, la soulage en l’écoutant d’une oreille attentive et en lui donnant un coup de main. La famille reçoit également des chèques alimentaires pour pouvoir s’alimenter correctement et reprendre des forces. Fatima et ses enfants se sentent chaque jour un peu mieux et ils arrivent enfin au bout de leur traitement.  

Chaima, assistante sociale, et Fatima

Une approche globale comme celle dont cette famille a bénéficié augmente considérablement les chances de guérison. Faites un don maintenant et changez des vies.

Publié le 8 septembre 2023