Le Nigeria fait 30 fois la taille de la Belgique et compte 211 millions d’habitants, un chiffre qui devrait dépasser les 400 000 millions d’ici 2050. Le pays rattrapera ainsi les États-Unis en termes de population et se placera en troisième place. On estime que, chaque année, pas moins de 450 000 personnes sont contaminées par la tuberculose, alors que seules un tiers d’entre elles environ sont effectivement diagnostiquées et traitées.
Notre impact en 2023
Nigeria
Depuis
1991
Représentant
Ivy Sule
Budget
476 126€ vont à ce programme
Maladies prises en charge
Personnes diagnostiquées durant l’année
Lèpre
44
Tuberculose
69 180
Tuberculose multirésistante
1 117
Personnes affectées par une maladie accompagnées sur le plan socio-économique
Lèpre
0
Tuberculose
412
- Ministère Fédéral de la Santé publique
- Fonds Mondial, OMS, Johnson & Johnson
- Programme national de lutte contre la tuberculose et la lèpre (NTBLCP)
Formation d’une nouvelle génération de scientifiques africains
Le Nigeria est le pays d’Afrique le plus durement touché par la tuberculose. Chaque année, 450 000 nouveaux cas y sont recensés. Cependant, le Nigeria est également à la pointe des avancées technologiques et de la planification nationale. Les Nigérians font preuve d’une incroyable motivation et persévérance pour tenter d’éradiquer les maladies tropicales.
En témoigne le centre de recherche et de formation sur la génomique et les mycobactéries d’Action Damien (Damien Foundation Genomics & Mycobacteria Research and Training Centre), inauguré en 2021 et rattaché à l’université prestigieuse d’Ibadan.
Le projet bénéficie du soutien du programme national de lutte contre la tuberculose au Nigeria et de l’Organisation mondiale de la santé. Les scientifiques y mènent des recherches sur la tuberculose, la lèpre et l’ulcère de Buruli, trois maladies infectieuses causées par des mycobactéries et dont les caractéristiques biologiques sont très similaires. La génomique (étude du génome ) permet d’en savoir plus sur l’apparition de ces maladies, leurs caractéristiques, leurs différentes formes, les méthodes de traitement et les vaccins.De plus, c’est un centre de formation pour les jeunes scientifiques désireux de se former aux maladies tropicales. Ils y apprennent des techniques et des connaissances modernes afin de contribuer à résoudre des problèmes de santé aux niveaux local, national et mondial. Le professeur Simeon Cadmus espère que, dans les années à venir, le centre deviendra un pôle international réunissant des scientifiques venus du monde entier pour lutter ensemble contre les maladies.